1971-1972 - Ph. Destinez

1971-1972 - Ph. Destinez

1971-1972

 En 1971, Bibi continue à nous guider avec son bon sens et sa bonhomie habituelle. Un discours peu académique, mais toujours plein de justesse.

Peu de transferts. Je me souviens de l'arrivée de PIALANI, joueur vif, de petite stature et d’origine hongroise. NOEL DEBAR, récemment décédé, beau-frère de VICTOR, nous épaule. Un bon transfert fut aussi celui de GUSTIN SERET, un personnage haut en couleur qui fermait généralement la buvette avec ALBERT BEGUIN..

 Les faits « marquants»

 Nous bénéficions d’une petite assise et à titre personnel, je me suis senti plus fort physiquement (j’avais 20 ans) et j’ai joué un rôle nettement plus actif dans la structure de l’équipe. ANDRE POLET qui me définissait, au départ, comme « un technicien au jeu trop compliqué » va revoir sa position. Cela m’avait fait un énorme plaisir venant de la part de l'homme fort de Vinalmont que chacun respectait pour sa puissance, sa polyvalence, son talent de meneur d'homme.

 Rares vont être les lourdes défaites et nous réalisons même quelques surprises.

Bilan : 17 points, répartis comme suit:

Nous perdons logiquement 3-1 contre CITE SPORT (devenue une équipe de haut de tableau) lors de la première rencontre, sans vraiment démériter. Mais nous sommes battus 2-0 la semaine suivante à VILLERS et là, on se dit que c’est grave…Nous gagnons toutefois 1-0 chez nous contre PETIT WARET la semaine suivante et le coup est un peu rattrapé.

Le déclic à Vaux-Borset

 3-3 à VAUX BORSET quelques semaines plus tard. C'est personnellement mon meilleur souvenir. Vaux-Borset était en tête, nous étions derniers (avec 2 points). A la reprise après le café, nous étions menés 3-0. Ils alignaient BOLLY et RENSON qui ont joué en 3e nationale par la suite. On s’attendait à une dégelée. Mais ...mais Jean-Pierre DONNAY avait mis la tête sur un centre millimétré de Jean-Pierre PACOLET. Le « prof » s’était pratiquement cassé la tête mais c’était 3-1. Les grands formats de VAUX ont le gros cou et se font subtiliser le ballon par PIALANI qui fait 3-2. Nous saluions déjà notre résultat honorable, d’autant que les supporters de VAUX avaient dit à VICTOR qu’il était grand temps qu’il rajeunisse son équipe.

 Le gardien de but dégage court. Je dis à J-P PACOLET de me la laisser et Jean-Pierre, me connaissant, s’efface. Je canonne vers la cage où le gardien n’était pas encore rentré. 3-3. Le journal LA MEUSE nous rendait hommage en disant que nous avions égalisé « dans l’allégresse ». C’est vrai que j’avais porté les bras au ciel et que je peux encore citer tous les joueurs qui me sont littéralement tombés dessus. C’était la 89e minute.

 5-2 Chez nous contre HANEFFE avec 3 buts de JULES KIRSCH intenable ce jour-là. HANEFFE nous avait battu 6-2 l’année précédente (voir « Le match du dimanche » de J-P Pacolet )

 0-2 la semaine suivante à SUR LES BOIS.

 2-1 chez nous contre LIMONT, nouvelle équipe en 3e provinciale; et 6 points sur 6 pour Vinalmont, ce qui, à notre échelle, était un exploit. Il fallait remonter à la très belle époque pour retrouver situation semblable.

 1-3 au RACING AMAY: les buts par POLET, DESTINEZ et encore POLET

 1-1 chez nous face à MARNEFFE. Ce sont des clubs qui nous mettaient des « tatouilles » auparavant.

 2-2 à FIZE. J’avais inscrit les deux buts et ils égalisent à la dernière minute.

 3-1 chez nous contre SUR LES BOIS

 et enfin 1-2 à LIMONT

 VILLERS, SUR LES BOIS, LIMONT et RC AMAY sont derrière nous au classement. Il y a une évolution dont nous n’étions pas peu fiers. La confiance est partiellement regagnée. Seule ombre au tableau, nous avions perdu les 4 points face à VILLERS qui était dernier. Sans quoi nous aurions pu revendiquer 20 points, ce qui était un objectif honorable.



 

Date: 
1971-1972